Sidi Bennour
 
ET  sa région


Dans le site web de l'ASBR

Doukkala

 

 

 Histoire

Doukkala
Doukkalis (Les)
 
Aounate
Azemmour
BENI Hilal
Bni Tsirisse
Boulaouane (Kasbah) 
EL Jadida
Gharbia
MAtrane
Oualidia
OULED aMRANE
Ouled Bouaziz
Ouled Si Bouhya
Ouled Frej
Ouled Taleb
Ouled Harrate
Ouled Jaber
Sidi Bennour
Sidi Smail
ZEMAMRA
Zaouia Tounsia
 

 Economie...

Economie
Enseignement & Santé

Monographie

Industrie
 
Presse / Doukkala
 
Menu général
 

Accueil

 

 

 

 

Monographie de

DOUKKALA

Sommaire:
Monographie de la province d'El Jadida
Données de région Doukalla-Abda
 Aménagement hydro-agricole et problèmes d'expansion des centres urbains dans les Doukkala : le cas de Sidi Bennour (SMAIL KHYATI)
 

Etude réalisée en 1999 par Le Cabinet Bel Fkih, Architecte Urbaniste - Rabat

I ­ INTRODUCTION

 Notre analyse consiste en une étude d'analyse et de diagnostic du développement de chaque Commune de la province d'El Jadida, afin d'apporter une appréciation sur la situation et les performances de cette dernière.
 La réalisation de cet objectif fondamental, conduit à mesurer toutes les potentialités humaines et économiques, les taux d'équipements et d'infrastructure, les capacités financières de chaque Commune .

 I - 1 . LES INSTRUMENTS D'ANALYSES
a)Les outils d'analyse
Il s'agit d'exploiter toutes les données disponibles sur la commune à savoir :
- Le plan quinquennal
- Les études d'urbanisme,
- Le recensement de 1994.
- Les budgets communaux,
- Les données socio-économique et financier
 b)Les techniques d'analyse
Pour classer les Communes en tant que commune : très riche, riche, moyenne, pauvre, très pauvre, on a défini un certain nombre de critère :
- critère financière : ( Autonomie financière, Investissement par habitant ).
- critère spatial: ( Densité, Document d'urbanisme ).
- critère économique: ( Souk, Foret, terre agricole ).
- Critère Social : ( Education, Santé )
- Critère d'Equipement Infrastructure : ( Eau, Electricité )
- Critère d'Equipement Supra structure

TABLEAU DES RESULTATS

Matières

points

Autonomie financière /250

250,00

Investissement par habitant /250

250,00

Analphabétisme et Scolarisation /100

100,00

Equipement en Eau & Electricité /100

100,00

Chômage /35

35,00

Cadres /25

25,00

Etablissement de formation /25

25,00

Souk /25

25,00

Documents d'urbanisme /25

25,00

Infrastructure sanitaire /20

20,00

Voies /20

20,00

Services publics /20

20,00

Assainissement liquide /15

15,00

Foret /15

15,00

Industrie, Artisanat, Mines /15

15,00

Transport /10

10,00

Services sportifs /5

5,00

Distance par rapport à la métropole
provinciale /5

5,00

Superficie agricole /5

5,00

Tourisme /5

5,00

Assainissement solide /5

5,00

Télécommunication /5

5,00

Densité /5

5,00

Taille des ménages /5

5,00

Total /1000

1000,00

Ce tableau regroupe plusieurs éléments d'analyse, à chaque élément
On affecte une note proportionnelle à l'importance de ce dernier.

 
Tenant compte de leurs importance économique, l'Autonomie financière et l'Investissement par habitant sont notés chacun 250 points sur 1000, ils représentent donc 50 % du résultat de la Commune.
L'Autonomie financière étant définie comme suit :
Autonomie financière = Recettes Propres / Dépenses de Fonctionnement
L'Investissement par habitant est définie comme suit :
Investissement / habitant = Dépenses d'équipement / Population
L'Analphabétisme et Scolarisation et l'équipement de la Commune en Eau et Electricité, viennent en second rang, ils représentent 20 % du résultat total, 10 % chacun, compte tenu de leur importance sociale et leur forte influence sur toute relance économique, ils constituent une préoccupation prioritaire pour la Commune.
Le chômage représente 3.5 % du résultat de la Commune, cet élément occupe donc la troisième place, ce qui montre sa grande importance sur le plan économique, social et sur l'activité productive.
En quatrième rang viennent les cadres, les établissements de formation, les Souks, les Documents d'urbanisme et Les réserves foncières, avec 12.5 % du résultat total c.à.d 2.5 % pour chaque élément.
les Voies, les Infrastructures Sanitaires et le service public viennent en cinquième place avec 6 % du résultat total C.à.d 2 % pour chaque élément.
En sixième rang viennent les forets, l'industrie, artisanat, mines et l'Assainissement liquide avec 4.5 % du résultat total C.à.d 1.5 % pour chaque élément.
Le Transport vient en septième place avec 1 % du résultat total
En dernière place on trouve les éléments suivant : la superficie agricole, le tourisme, les services sportifs, l'assainissement solide, les télécommunications, la distance par rapport à la métropole provinciale, la taille des ménages et la densité.
Ces éléments représentent ensemble 4 % du résultat total C.à.d 0.5 % pour chaque élément.
Pour noter les éléments suivants : Densité, Taille des ménages, Analphabétisme et chômage, on a procédé à la moyenne de chaque cercle et la note est affectée proportionnellement à la valeur.
Densité = Population / Superficie
Taille des ménages = Population / Nombres de ménages
 Cette analyse est basée sur les données disponibles aux documents cités ci-dessous :
1. Canevas Directeur Indicatif pour préparation du plan de développement économique et social
2. Compte Administratif.
3. S.D.A.U.
4. Consultations diverses

II- PRESENTATION GENERALE DE LA PROVINCE D'EL JADIDA
 Situé sur la cote de l'océan atlantique, au carrefour de deux routes principales : la R.P.8 (CASABLANCA ­AGADIR ), la R.P.9 (EL JADIDA ­MARRAKECH) et à proximité de la capitale économique du royaume, la province d'El Jadida fait partie de la région économique Doukkala-Abda.
Ses limites sont :
- la province de Settat au Nord, avec le fleuve Oum Errabia comme frontière.
- la province de Kalaa des Sraghna au Sud ­Est, les massifs de Rhamna et de Youssoufia, constituent une limite naturelle des plaines doukkalies.
- la province de Safi au sud-ouest.
- L'Océan atlantique au Nord- Ouest.

II-1- DATE DE CREATION :
la province d'EL JADIDA a été crée par Décret Royal n° 701-66 du 10 Juillet 1967.

II-2-SUPERFICIE :
Sa superficie est de 6.000 km2, soit 0.85% de la superficie totale du pays.

II-3-POPULATION :
A) Démographie :
Caractérisée par une forte densité (168 Hab/Km2 ), la population est essentiellement rurale dans une proportion de 75%
B) Recensement de la population :
Population Recensement 1982 Recensement 1994 Recensement 98/99
Urbaine 150.037 240.068 263.000
Rurales 613.314 730.826 747.000
Totale 763.351 970.894 1.010.000

C) Evolution de la population selon le découpage administratif :

Localités

Recensement 1982 Recensement 1994
Municipalité d'El Jadida 81.455 119.083
Municipalité d'Azemmour 24.774 32.739
Municipalité de Bir jdid 10.540
Municipalité de Sidi Bennour 34.225
Municipalité de Zemamra 10.310
Cercle d'El Jadida 112.243 120.789
Cercle d'Azemmour 90.926 123.714
Cercle Sidi Bennour 233.225 245.077
Cercle Sidi smail 127.016 160.807
Cercle Zemamra 93.712 113.610


II-4- MORPHOLOGIE NATURELLE :
La province comprend quatre unités morphologiques formant des bandes approximativement parallèles à la mer.
. Le littoral.
. Le Sahel.
. La grande plaine centrale.
. Le piémont des massifs des Rhamna et de Youssoufia.
A) Le littoral.
Cette région est privilégiée du point de vue climatique, étant donné l'absence des gelées en hiver et la forte humidité atmosphérique qui la caractérisent en été.
Ses sols sont de qualité variée généralement sableux et légèrement salins.
B) Le Sahel.
Surplombant l'Oulja, cette unité de 40 km de large constitue un ensemble de dunes consolidées interrompues au niveau d'El jadida.
Sont peu profondes et bien approvisionnées par les eaux de ruissellement. Le sol mince et pierreux au sommet des ondulations dunaires, devient plus épais, plus argileux ( de couleur noirâtre ), dans les dépressions interdunaires où il permet l'agriculture avec des rendements satisfaisants.
C) La plaine :
il s'agit d'une vaste zone de remblaiement continental quaternaire. I'altitude y est faible (250m au Sud-Est, 120m au Nord- Ouest ). Les formes du relief sont complexes : certaines dunes pliocènes n'ayant pas été complètement fossilisées par le manteau quaternaire. On y trouve des terrasses pluviales dues aux phases de remblaiement du quaternaire, ainsi que d'anciennes vallées parfaitement visibles encore.
Dans les glacis de la majeure partie de la plaine, on trouve des dépôts sableux ou argilosableux à l'Est ou bien entre Sidi Bennour et Zemamra (secteur de culture céréalière ). Dans les vallées, les sols sont plus souvent argileux et hydromorphes.
Les précipitations sont moindres que dans le Sahel.
La plaine ne bénéficie pas des précipitations occultes, l'évaporation y est forte en été, les puits descendent parfois jusqu'à 100 m de profondeur.
 D) Le piémont des massifs de Rhamna et Youssoufia
c'est une zone de collines très érodées, au climat aride. Les sols y sont squelettiques, soit très caillouteux et peu profonds.

II-5- CLIMAT
A) Pluviométrie :
La Pluviométrie moyenne annuelle ne dépasse généralement pas les 350mm. Les chutes de pluie de caractère souvent brusque et violent s'étalent sur huit mois, d'Octobre à Mai, totalisant environ 50 à 60 jours pluvieux par an.
La distribution des pluies est extrêmement irrégulière, ce qui empêche la culture en sec de la plupart des plantes à cycle végétatif estival et rend très irrégulière la production des plantes dont les graines mûrissent à la fin du printemps et au début de l'été.
B) Température :
La température moyenne annuelle est de 18°C avec des maxima de 35°C à 40°C, des minima de 5°C. des variations importantes sont remarquables du Nord au Sud, donnant lieu à des hausses notables à mesure que l'on s'éloigne du littoral.
C) Hydrométrie :
Le taux de l'humidité atmosphérique est très élevé partout dans la province. Cette particularité due certainement à l'influence marine contribue à l'adoucissement du climat.
D) Les vents :
Les vents dominants sont généralement de Nord, Nord-Oest.
E) Hydrographie :
Seul l'Oued Oum-R'bia constitue un cours d'eau important pour la province.
La présence de cet Oued a permis en plus de la production d'énergie électrique et de l'alimentation en eau potable des centres, la création d'un périmètre irrigué à partir du barrage Imfout, construit en 1944.
Le Sahel étant un barrage naturel pour les eaux d'écoulement, celles-ci alimentent dans les proportions très limitées une nappe souterraine de grande profondeur à l'intérieur. cette dernière décroît avec la topographie du terrain et la proximité de la mer.
Aussi le littoral présente-t-il une réserve importante d'eau douce, dont la surexploitation a accru le degré de salinité.

 III- DECOUPAGE COMMUNAL
Il y'a lieu de signaler que le nouveau découpage communal à modifier les données à partir de 1993.
La province d'El Jadida est découpée en 52 communes, 5 communes Urbaines à savoir :
1. Commune Urbaine d'Azemmour.
2. Commune Urbaine d'El jadida.
3. Commune Urbaine de Bir jdid
4. Commune Urbaine de Sidi bennour
5. Commune Urbaine de Zemamra.

et 47 communes Rurales regroupé dans 5 Cercles :
1. Cercle Azemmour
2.Cercle El Jadida
3.Cercle Sidi Bennour
4.Cercle Sidi Smail
5.Cercle Zemamra

Tableau faisant ressortir l'état de l'ancien découpage et du découpage actuel

Cercles

Communes Rurales

Communes Rurales

Superficie

Population

(Ancien découpage)

(Nouveau découpage)

(en km2)

AZEMMOUR

Bir Jdid

- Laghdira

140
115301

M'harza Sahel

120
15183

Haousia

Haouzia

120
23358

- Od . Rahmoune

140
19415

Chtouka

- Laghdira

140
15301

- Chtouka

156
26160

- Sidi Ali Ben Hamdouch

110,93
24297

EL JADIDA

Od. Ghanem

- Od. Ghanem

220
20889

- Sd. M'hamed Akhdim

160
8945

Od. Aissa

- Od . Aissa

156,50
18518

- Sidi Abed

120
16421

My. Abdellah

- My. Abdellah

160
30826

- Sidi Abed

Od. Hcine

- Od. Hcine

288,82
25090

SIDI SMAIL

Sidi Smail

- Sidi Smail

140
22713

- Mougress

136
12436

 

Od . Frej

- Zaouit Kouacem

102
10879

- Od . Frej

113
14518

- Od . Sidi Hsaien Ben Abderrahmane

115
6984

- Od. Sidi Ali ben Youssef

105
10618

Sebt Saiss

- Sebt Saiss

96
9313

- Zaouit Saiss

100
9349

Od. Hamdane

- Od . Hamdane

122
14533

- Chaibate

104
10175

Khmis Mttouh

- Mettouh

111
25115

- Boulaouane

100
14154

SIDI BENNOUR

- Bouhmame

- Bouhmame

160
23401

- Laatatra

128
13105

- Aounate

- Aounate

154
18143

- Beni Tsiriss

110
13734

Khmis Ksiba

- Od. Boussaken

140
8353

- Khmis Ksiba

138
6229

- Beni Hilal

- Beni Hilal

150
16663

- Laamria

97
12622

- Kridid

- Kridid

104
11925

- Laagagcha

89
13343

- M'tal

- M'tal

112
13016

- Jabria

90
16159

- Tamda

- Od. Amrane

137
11790

- Koudiet Ben Dghough

153
16603

- Tamda

82
9840

- Matrane

- Matrane

123
11744

- El Mechrek

- Mechrek

80
13072

- Od . Sidi Bouhya

128
17636

ZEMAMRA

Zemamra

- Lagnadra

120
28033

- Al Gharbia

- Oualidia

119
13076

- Al Gharbia

176
23127

- Od Sbaita

240
20251

- Saniat Berguig

- Saniat Berguig

188
29123


IV- L'HISTORIQUE DES TRIBUS DE DOUKKALA :
Au XIIe siècle, les DOUKKALA étaient encore peuplés de tribus berbères masmuda et sanhadja appartenant à la confédération barghawata ; aujourd'hui, l'arabisation est totale.
La région connue sous le non de Doukkala occupait autre fois un territoire plus étendu que les Doukkala actuels, ce territoire allait presque jusqu'à Marrakech et comprenait ce qui constitue aujourd'hui les Abda, les Ahmar, les Rehamna et les Seraghna peut-être même une partie des Chiadma et des Haha actuels.
Les Regraga :
Ont joué un rôle considérable, en effet on les retrouve dans toutes les régions du Maroc.
Les Beni Drough :
n'existent plus en tant que tribus, il en resterait une petite fraction dans les Doukkala actuels chez les Oulad Amrane et quelque famille mêlées aux Regraga.
Les Beni Maguer :
Qui étaient établis entre le Djebel Mouisat et Safi et qui ont donné à cette ville son patron Abou mohammed çalih el Maguiri, ne se trouvent plus guère que chez les Aounat des Doukkala, dont ils forment environ la moitié de la population.
Les Cenhadja :
Occupaient le bord de la mer et ont ne trouvent qu'en petit nombre.
Les Hazmir :
Occupaient approximativement le territoire ou se trouve aujourd'hui les Rhamna et une partie des Sgharna. Ils n'existent plus.
Les Mouchtaraia :
Occupaient le centre des Doukkala près de Sidi Bennour, ils n'existent plus avec cet ethnique mais il en restait trois fractions : les Beni Medasem, les Beni Oura et les Battioua.
Certains pensent qu'il faut dire : Mouchanzaia et non Mouchtaraia.
Cette division des Doukkala en six tribus, rapporté par la tradition n'a sans doute été que passagère et il est difficile d'en fixer exactement la date.

Sous la dynastie Al Mouravide et dans les premiers temps de la dynastie
Al Mohade, les trois tribus des Beni Dghough, des Beni Moguer et des Mouchtaraia occupaient dans les Doukkala une partie importante.
Quoi qu'il en soit, la division de Doukkala en six tribus, rapporté par la tradition, ne semble pas être prolongée sous la dynastie al Mohade.
Les luttes des tribus entre elle, les envois de troupes en Andalousie, la destruction des Berghouata et les massacres ordonnés par Abdelmoumen tout cela avait causé des vides considérables, ce qui permet à Ya'coub El Mansour, de diviser les Arabes du Maghreb central, d'amener au Maroc une partie de leurs tribus.
Pour ce procédé, il affaiblissait les Arabes, il remplit certaines régions de l'Ouest de son Empire et il espérait en même temps pouvoir avec ces Arabes auxquels il donnait de territoires en partie dépeuplés, constituer des tribus militaires dévouer au Makhzen et qui occuperaient les plaines en maintenant les berbères dans les montagnes après les avoir refoulés.
L'organisation administrative actuelle s'est réalisée par un tassement progressif des tribus Arabes et par leur mélange avec les berbères restés sur place, pendant la fin de la dynastie al mohade et pendant la dynastie mérinide.
Plaines intérieures et collines, le plus souvent alignées, représentent les formes dominantes du relief.
Les bons sols sont fréquents, mais le climat semi-aride et l'irrégularité des pluies pèsent sur l'agriculture.

Grâce au développement des centres ruraux qui évoluent et se transforme en ville de petite et de moyenne taille (Sidi Bennour, Sidi Smail, Khémiss Zemamra ... ), l'émigration rurale, notamment vers Casablanca, s'est atténuée.
Le minifundium est par ailleurs devenu la forme dominante de la propriété.
En parcourant l'histoire des Doukkala, trois localités attirent l'attention à savoir :
1. La ville d'El Jadida,
2. la ville d'Azemmour,
3. la cité de My Abdellah Amghar.
La ville d'El Jadida, connue jadis sous les noms d'El Brija, El Mahdouma et puis Mazagan. Elle fut construite par les Portugais entre 1510 et 1520.
La ville d'Azemmour nom berbère qui désigne l'olivier.
My Abdellah Amghar : ce haut lieu de l'histoire sert de cadre chaque année au célèbre Moussem de fantasia et à l'occasion duquel se dressent pendant 10 jours quelques 800 tentes ( plus de 240 000 visiteurs ) et ou se ressemblent plus de 500 cavaliers.
Actuellement la Province d'El Jadida est divisé en huit tribus à savoir :
1. Chtouka ( Nord-Ouest de la Province)
2. Haouzia ( Nord de la Province)
3. Oulad Bouaziz (Ouest de la Province)
4. Oulad Frej ( Nord-Est de la Province)
5. Bou Zerrara ( Centre de la Province)
6. Aounat ( Est de la Province)
7. Oulad Amor ( Sud-Ouest de la Province)
8. Oulad Amrane ( Sud de la Province)

XII- ANALYSE ET RECOMMANDATIONS :

XII-1. Population :

Un certain nombre d'actions doivent être prises par la Commune afin d'optimiser la situation socio-économique :
Habitat :
Le secteur de l'habitat n'a pas cessé de déployer des efforts pour alléger la crise de logement ressentie dans toute la province en général.
Ainsi, pour pouvoir résorber tout l'habitat précaire existant et satisfaire la forte demande en matière de lots et de logements décents, la délégation de l'habitat et les promoteurs publics en habitat ( ERAC/C. ANHI ... ) ont lancé des opérations d'envergure dans les principaux centres de la province.
Par ailleurs, depuis une dizaines d'années déjà, le secteur privé s'est relativement développé et particulièrement dans les centres d'El Jadida, Sidi Bennour, Bir jdid et Khémis Zemamra où plus de 4 000 lots ont été viabilisés.
Enfin, le mouvement des coopératives qui est particulièrement dynamique dans la province, apporte lui aussi une large contribution dans l'allégement de la crise de logement où 69 coopératives sont en exerce.
Les actions pour lutter contre l'habitat non réglementaire :
Réalisation de zones d'urbanisation nouvelles consistant à ouvrir à l'urbanisation, des terrains de grandes superficies localisées à la périphérie ou à proximité de grandes agglomérations urbaines et réseaux primaires.
 Analphabétisme
La province d'El Jadida, compte parmi les taux les plus élevé d'analphabétisme. Le taux d'analphabétisme est de 74.33 %, ce qui est supérieur à la moyenne nationale.
Les donnés disponibles sur la situation de la femme rurale dans la province sont alarmantes.
Le taux d'analphabétisme des femmes rurales est de 90.36 % soit plus élevé que la moyenne nationale.
L'élimination de l'analphabétisme est une des préoccupation prioritaire de la région.
Les recommandations :
La réduction de l'écart dans la scolarisation entre les filles et les garçons.
Lutte contre l'analphabétisme chez les adultes.
Information de la population.
Chômage-Emploi :
En zones rurales, la branche agriculture, forêt et pêche prédominent avec 93.74 % de l'emploi rural, alors que dans les villes l'activité est relativement plus diversifiée : Industrie, administration général, services, commerce
On constate que le taux de chômage augmente avec le niveau d'instruction.
Le secteur privé reste tout de même le principal pourvoyeur d'emploi des salariés urbains.
Pour casser le noyau dur du chômage il faut améliorer la situation de l'emploi, par l'encouragement de la création d'emploi productifs à travers l'incitation à l'investissement et à la production.
Formation :
Dans ce domaine, la province d'El Jadida dispose d'une infrastructure scolaire très importante qui est répartie comme suit :
- Une académie
- Une université avec deux facultés ( une de lettres, l'autres de sciences )
- 13 établissements d'enseignement secondaire
- 28 établissements d'enseignement du 2ème cycle fondamental
- 148 établissements d'enseignement du 1er cycle fondamental
- 14 établissements d'enseignement privé
- 1632 école coraniques
la province est dotée également d'un lycée technique, de deux instituts de technologie appliquée, d'un centre de qualification professionnelle, d'un C.P.R,
d'un C.F.I et d'une école hôtelière.
L'enseignement est donc la première des priorités .
Globalement, on constate un déficit au niveau qualitative des ressources humaines, les personnes sans instructions demeurent prépondérantes.
Le niveau de qualification des actifs occupés reste encore bas.

XII-2. INFRASTRUCTURES DE BASE :
Les Voies :
Au niveau régional et local, la route est un outil important de toute politique d'aménagement du territoire et d'accompagnement des projets d'investissements.
Elle permet la circulation des hommes, des biens et services, en vue d'une meilleure répartition spatiale des activités productives.
Le réseau classé dans la province d'El Jadida, s'étend sur une longueur de 2 011 km, dont 1810 km revêtus, il présente 6% du réseau routier revêtu national. Il se caractérise également par un flux moyen sur les axes principaux.
Sa densité rapporté à la population et à la Superficie est :
1.86 km / 1000 hab contre 1.11 km / 1000 hab à l'échelon national.
30.09 km / 100 km2 contre 4.10km / 100 km2 à l'échelon national.
Par ailleurs, la province compte 201 km de routes non revêtus, ce qui engendre un enclavement de la population.
Pour assurer aux populations d'El Jadida un développement harmonieux sur le plan économique et social, il faut assurer la
construction de nouvelles routes, l'élargissement, le renforcement, la restauration et l'entretien des anciennes.
Ses mesures permettront donc le désenclavement du monde rural. et la création des liaisons directes entre les différents agglomérations de la région.
Ports :
La province d'El Jadida dispose de deux ports : celui d'El Jadida et celui en eau profonde de Jorf Lasfer :
- Le Port de la ville d'El Jadida : est le plus ancien, et il est appelé à devenir dans un proche avenir, un port de plaisance. Actuellement il reçoit quelques bateaux de pêche.
- Le Port de Jorf Lasfer : est situé à 17 Km de la ville d'El Jadida et à 120 Km de casablanca. Il est considéré comme le plus grand port d'Afrique.
Le trafic des marchandises enregistré au port de Jorf Lasfer depuis sa mise en exploitation jusqu'au 31/12/1996 a atteint 58.276.598 tonnes.
Le trafic annuel est en évolution importante depuis 1986 : pour 1996 il atteint 7.464.112 tonnes (0,58 % par rapport à 1995). Plus de 70% ce trafic concerne les phosphates et ses dérivés .
L'accroissement du trafic des phosphates et dérivés par le port de jorf Lasfer notamment par l'extension des Unités Maroc Phosphore en fera dans l'avenir, le premier port minéralier de l'Afrique.
Eau :
L'alimentation et l'approvisionnement des communes en eau potable reste l'une des premières priorités de la province.
Dans la province d'El Jadida et surtout dans les communes rurales le réseau d'eau potable ne couvre pas encore la totalité des communes, la population desservie d'eau est encore loin de la moyenne.
Deux grandes adductions d'Eau potable desservent la province :
- la 1ère de l'O.N.E.P reliant Daourat-El jadida-Jorf avec une longueur de 54 km.
- La 2ème également de l'O.N.E.P reliant Sidi Daouira-Azemmour et El Jadida avec une longueur de 20 km.
Il y'a une 3ème adduction reliant Ben Maachou à Casa de longueur 8 km géré par ELYO, mais elle alimente la ville de Casablanca.
Electricité :
La province d'El Jadida est alimentée par les réseaux de haute tension
( 225 KV et 60 KV ) et en Moyenne Tension 22 KV à partir de 10 sources différentes.
L'Office National de l'Electricité assure la distribution de l'électricité dans l'ensemble des communes de la province d'El Jadida à l'exception de : EL JADIDA ­ AZEMMOUR- MOULAY ABDELLAH- OULAD HCINE ou la distribution est assurée par la RADEEJ.

L'équipement actuel du réseau de distribution, dans la province d'Eljadida se traduit par :
- Longueur des lignes et branchements Moyenne Tension : 957 Kms
- Nombre de postes de distribution : 160 Kms
- Longueur des lignes Basse Tension : 450 Kms
- Longueur des branches Basse Tension : 239 Kms

Dans le cadre du PERG, la province d'El Jadida connaîtra le lancement des travaux d'électrification de 43 villages au profit de 8 700 foyers environ dont les conventions sont en cours de réalisation.
Dans le cadre de pré-PERG, la province d'El Jadida a bénéficié de l'électrification de 14 douars réalisés au profit de 3 130 foyers environ.
Moyenne nationale PERG 21% (1994)
Poste et Télécommunications :
L'administration des postes et télécommunications développe des programmes pour :
- Le développement du réseau des télécommunications.
- L'extension et la modernisation des services postaux et financiers.
La province d'El Jadida a vu se réaliser plusieurs programmes dans le domaine des télécommunications.
L'objectif de ces réalisations est :
- Lutte contre l'isolement rural par la généralisation à tous les sièges des communes rurales et localités importantes du réseau automatique.
- L'amélioration de la disponibilité de service par la fiabilisation du réseau téléphonique et un entretien permanent.
- L'extension des réseaux locaux et des centraux existant en vue de satisfaire les nombreuses demandes d'installations en instance.
- L'extension des circuits locaux et des circuits interurbains pour améliorer l'écoulement de trafic et éviter la congestion.
- L'extension des services offerts par l'introduction du GSM, de L'INTERNET, de la radio Messagerie de la visio conférence.
Les liaisons téléphoniques interurbains sont assurées par :
- des câbles coaxiaux
- des câbles souterrains de grande distance
- des stations hertziennes
- des circuits aériens à l'intérieur de la province
Pour les liaisons téléx et afin d'améliorer la qualité de service des abonnés de la province, il a été procédé :
- à leur rattachement au central électronique de Casablanca.
- au début de généralisation des appareils téléx électroniques.
La province d'El Jadida est desservie par :
- Un grand centre automatique ( coeur de chaînes ) équipé de deux calculateurs ( un normal et l'autre de secours ) de traitement des informations permettant la gestion de toutes les unités de raccordement (locales ou distances) .
- 10 Cabinets téléphoniques dans les agences postales.
- 04 Cabinets téléphoniques gérées par des particuliers dans les chefs lieux de communes ou dans les centres ruraux.
- 34 Cabinets téléphoniques urbains.
- 107 Taxiphones.
- 127 Téléboutiques et télékiosques.
Pour la radio téléphonie NMT et GSM, la province d'El Jadida est doté de :
- Six stations en service installées à : El Jadida, Azemmour, Tnine Chtouka, Bir jdid, Jorf Lasfer, et Khmés zemamra.
- Deux autres stations GSM sont prévues à Sidi Smail et Sidi Bennour pour le 3ème trimestre 1997.
- Deux stations à El Jadida et Bir jdid.
La province d'El Jadida est dotée de trois stations de Radio messagerie (RAKKAS) qui sont situées à El Jadida, Tnine chtouka et Bir jdid.
La ville d'El Jadida est dotée d'un centre d'exploitation de transmission de données (Maghripac), desservant les abonnés de la province ainsi que ceux de Settat.
La province d'El Jadida dispose d'un réseau postal constitué de bureaux de postes dans les grandes agglomérations et d'agences postales dans les petites localités. Elle est desservie par :
- 15 Bureaux de postes.
- 2 Guichets annexes à l'agence ITTISSALAT AL MAGHRIB.
- 23 Agences postales.
Pour faciliter les opérations postales, quinze (15) bureaux de postes sont mécanisés dans la province ( El Jadida principale, El Jadida plateau, Azemmour, Bir jdid, Sidi Bennour, Khmés Zemamra, Sidi Smail,Tnine Gharbia, Bni Hlal, Moulay Abdellah, Oulad Amrane, Aounate, Oualidia, Sidi Bouzid et Oulad frej ).
Deux (02) bureaux de postes sont informatisés, Il s'agit d'El Jadida principale et sidi Bennour.
Par ailleurs, trois terminaux reliés à l'ordinateur des chèques postaux sont installés à El Jadida Principale, El Jadida Plateau et Sidi Bennour offrant aux usagers les mêmes avantages qu'aux clients des Guichets normaux des chèques postaux ( un autre terminal est prévue à Azemmour pour le mois d'Août 1997).
Assainissement Solide :
Chaque habitant produit 0,65 kg en moyenne de déchets par jour, soit à peu prés 650 tonnes par jour, ce chiffre augmente d'année en année.
L'accroissement démographique et le développement socio-économique constituent les deux facteurs qui provoquent cette augmentation.
Il n'existe pas de moyens de contrôle au niveau des différentes étapes par les quelles passent ces déchets. Ajouter à cela l'absence d'une ligne budgétaire spécifique à la gestion des déchets au niveau des collectivités locales.
Les communes doivent réduire au minimum la production des déchets sociale non recyclables tout en se fixant comme objectif la prévention de la pollution, la protection de la santé, la réduction de production des déchets, l'information public, la valorisation, la mise en décharge contrôlée et l'organisation du transport.
Le principe doit s'appliquer aux déchets ménagers, industriels et médicaux et tout ce qui peut se trouver sur la voie public.
Les communes peuvent en collaboration avec les communautés urbaines confier la gestion des déchets ménagers à des tiers.

XII-3. INFRASTRUCTURES SANITAIRE
L'amélioration de la couverture sanitaire vers une meilleure offre de soin en milieu rural ( 17 000 habitant par établissement de santé au niveau rural,
5700 habitant par établissement de santé au niveau urbain et 12 200 habitant par établissement de santé au niveau de la province.) d'où la nécessité de construire des centres de santé et dispensaires au niveau des communes rurales et les hôpitaux dans les communes urbaines

XII-4. ACTIVITES
L'Agriculture :
Doukkala est une région réputée par ses potentialités agricoles.
El Jadida restera une province à vocation agricole, c'est donc la manière d'appréhender la sécheresse comme une fatalité qui doit changer.
D'un autre coté, il faudra optimiser davantage le rendement des terres agricoles.
La problématique essentielle de l'agriculture reste liée à la maîtrise de l'eau.
Il faut créer des programmes d'irrigation qui marchent avec les ressources d'eau disponibles, menant vers l'émergence de nouveaux comportements, de nouvelles mentalités en un nouveau type d'agriculture, à même de faire de l'agriculture un facteur de modernisation de l'agriculture et faire de la ruralité un facteur d'accélération du développement économique et social.
Si le secteur agricole dans la province reste dominé par le mode de production extensif en bour, la création d'un périmètre irrigué a favorisé l'intensification des cultures et de l'élevage l'utilisation des facteurs et des moyens de production modernes sur 61.000 Ha irrigués par grandes hydrauliques.
Le taux d'intensification culturale en irrigué (grande hydraulique) s'élève à 123%
en 96/97.
Les principales caractéristiques de ce secteur sont :
- Une céréaliculture importante et généralisée, dont les principales productions demeurent, le blé tendre, l'orge et le maîs.
- La pratique des cultures industrielles dans le périmètre irrigué avec en tête la betterave sucrière sur plus de 18.000 Ha, suivie du Soja qui a été introduit en 1996/97 sur une superficie de plus de 1.000 Ha.
- Un élevage important et polyvalent de plus en plus intensif et amélioré en irrigué.
- Un vignoble, essentiellement en bour, assez développé, mais en réduction sensible.
- Un maraîchage de primeurs destiné à l'exploitation sur prés de 3.900 Ha.
Le taux moyen de participation de la province dans la production nationale est comme suit :
- Exportations des primeurs : 38 %
- Production de sucre : 35 %
- Production céréalière : 11 %
- Production laitière : 13 %
- Production des viandes : 13 % ( viande bovine )
Forêts :
Le domaine forestier couvre une superficie de 37.545 Ha dont 8.885 Ha de forêt domaniale, 21.360 Ha de forêt collective et 7.300 Ha de forêt privée.
La réalisation des plantations a commencé vers les années quarante ( pas de forets naturelles ), les interventions ont été axées dans un premier stade sur la fixation des dunes maritimes qui représentaient un danger permanent pour les habitations avoisinantes, les terrains de cultures et le réseau routier qui étaient exposés aux envahissements de sables. La réalisation des périmètres de reboisement et d'amélioration sylvo pastorale est venue par la suite.
Pêche :
La circonscription Maritime d'El Jadida s'étend sur une longueur de 150 Km environ, au Nord vers Sidi Rahal et au Sud jusqu'à Oualidia. Elle est jalonnée par deux ports, El Jadida et Jorf-Lasfer et abrite 13 centres de pêche ou se pratique la pêche dite de "petits métiers".
Les deux lagunes de OUALIDIA et SIDI MOUSSA favorables à l'ostréiculture, font de cette circonscription la première zone de production des huîtres au Maroc.
Ses côtes contiennent des champs d'algues marines qui jouent un rôle notable sur le plan socio-économique.
L'industrie :
L'industrie est très peu développée dans la région d'El Jadida, la structure industrielle régionale est dominée par des industries légères et des industries de petites tailles, basées sur la valorisation agricoles et halieutiques locales.
La province dispose de deux zones industrielles El Jadida et Azemmour et d'une réserve foncière importante à vocation industrielle.
La province d'El Jadida compte parmi les provinces agricoles les plus importantes du Royaume, le secteur agroalimentaire y est des plus florissants, ainsi la province a vu la naissance de certaines unités industrielles de dimension nationale.
Le secteur du textile et cuir dans cette province connaît avec la création de la zone industrielle d'El Jadida un afflux d'investissement sans précédent.
Les usines en activité actuellement ont atteint le nombre de 16, couvrant presque tout le domaine du secteur, confection, tissage, filature, fabrication de chaussures et article de confection.
Le secteur chimique et para chimique et avec le complexe Maroc phosphore III et IV de Jorf-Lasfer, le pays à travers cette Province, occupera une place importante dans la production mondiale de l'acide phosphorique et des engrais chimiques.
L'ensemble chimique Maroc-phosphore III et IV produit annuellement 1 400 000 tonnes de P205 sous forme d'acide phosphorique clarifié à54 %.
La moitié de cette production peut être transformée en engrais pour produire 1 700 000 tonnes par an sous forme de diammounium phosphaté (DAP) et de superphosphate triple.
Les projets d'investissement en cours de réalisation permettront d'augmenter d'environs 40 % la capacité de production d'acide phosphorique.
Le domaine de l'industrie mécanique, métallique et électrique qui était il y a peu de temps absent dans cette province, s'est actuellement manifesté par la présence de 28 unités. D'autres unités viendront renforcer prochainement ce secteur en pleine expansion.
L'Artisanat :
Pour l'artisanat, le commerce et les services, ces branches d'activités restent les plus importants secteurs d'activité en général.
En plus de leur impacte direct sur l'emploi en milieu urbain, ils sont parmi les premières bases de la croissance urbaine régional.
Le Tourisme :
La région d'El Jadida dispose de grandes potentialités naturelles, offrant
des atouts divers.
Les grandes plages qui s'étendent parfois sur des kilomètres sont favorables à la pratique de nombreux sports.
La province dispose d'une large côte et sa plate forme est l'une des plus riches en produits halieutiques.
El Jadida doit donc viser l'amélioration de l'activité touristique de la région, à travers l'amélioration des infrastructures touristiques tel que : les routes, les hôtels, les stations d'hébergements et par l'encouragement de l'investissement.
La mise à la disposition des communes de parcelles du littoral permettra à Celles ci de participer au coté du Ministère de l'équipement dans la gestion du littoral. Ainsi 30% de superficie totale des plages sera gérer par les communes.
Elle sera habilitée à délivrer des autorisations d'occupation temporaire, pour des activités économiques moyennant une redevance annuelle à son profit, L'état percevra 50% de la redevance normalement exigible.
Par toutes ces mesures, l'activité touristique à El Jadida, pourra enregistrer des résultats spectaculaires dans les années à venir, ces résultats pourront contribuer à l'amélioration des niveaux de vie de la population de la région (emploi de main d'uvre locale )
Le Foncier :
Les obstacles dressés sur le chemin des communes de la province d'El Jadida sont multiples, les plus importants portent sur les réserves foncières et les documents d'urbanisme.
Il sera question de mettre en place un système de partenariat entre les secteurs privé et public pour aménager les zones industrielles et les sites touristiques. c'est pour cela qu'il est nécessaire d'initier une politique de gestion foncière capable de dynamiser les investissements.
Les Ressources :
L'amélioration de l'équilibre budgétaire s'appuiera sur les efforts qui seront déployés simultanément pour maîtriser l'évolution des dépenses et pour optimiser les recettes.
Action sur les dépenses :
Dépenses du personnel :
Réduire quantitativement les dépenses tout en veillant à en assurer le plan qualitatif.
Dépenses matériel :
Portera sur la gestion de la consommation d'eau, d'électricité, télécommunication ect.
Dettes :
L'allégement des charges de la dette entraîne l'amélioration de l'épargne communale.

Action sur les recettes :
L'amélioration des recettes purs :
Taxes :
Les moyens humains et matériel doivent participer à la collecte des taxes et droits.
Recouvrement :
Les communes doivent optimiser le rendement de leurs recettes propres
à examiner toutes les possibilités de recouvrement total ou partiel des coûts des services ou d'équipements.
Pour réaliser ces actions nous recommandons :
- matériel
- information
- il s'agit également d'accompagner des actions sur le terrain, de suivre la
réalisation des recommandations, d'assister les opérations d'audit et de corriger les dérivés.
Les Finances :
Les budgets d'investissement des collectivités locales sont consacrés principalement à la mise en place des infrastructures destinés à améliorer les conditions de vie des populations ( voirie, assainissement, infrastructure culturelles et sportives, loisirs,)
Nous constatons que les collectivités locales se limitent à fournir des services administratifs et les travaux collectifs.
Néanmoins leur rôle dépasse cette limite et il s'établit dans tous les domaines économiques, comme le cas du secteur privé.

XIII - L'ORGANISATION ET OBJECTIFS Communaux PROJETES :
Le progrès scientifique et technique qui est un bien commun de toute l'humanité. Il serait absurde de prétendre que ces progrès réalisés en matière de gestion ne peuvent recevoir application que dans certaines régions du monde, il serait anachronique de vouloir se détacher du train du progrès en conservant des méthodes bien dépassées.
Les méthodes modernes de gestion peuvent prouver que le milieu local est un champ d'expérience plus fécond que le niveau national.
La commune devient une véritable " entreprise " qui prend en charge la réalisation de divers projets d'investissement de la simple adduction d'eau à la création d'équipements industriels.
L'accroissement des besoins que les ressources rares ne peuvent satisfaire, les Communes ne sont-elles pas contraintes d'arrêter des objectifs prioritaires sur la base de choix alternatifs.
Autant de questions qui incitent à repenser les conditions de gestion au niveau local, considérées comme un facteur parmi d'autres du sous développement.
Plusieurs approches peuvent être envisagées : une approche juridique, manageriale, économique ou sociologique.
La maîtrise de la gestion financière reste tributaire de l'autonomie financière dont jouit une Commune.
L'ORGANISATION ET OBJECTIFS Communaux PROJETES :
PLAN GENERAL :
- Moyen financier
- Ressources humains
- Siège communal
- Moyens et matériel
Services
Politique Administration
économique
participation vie sociale ressources renouvelables
équipement fonctionnement

 XIII-1 - Ressources humains :
Le succès de la gestion se mesure au rendement du personnel, la diversification et la technicité des tâches de l'administration local exigent en effet un personnel qualifié ayant reçu une formation spécialisé qui le prédispose à maîtriser les méthodes modernes de gestion.
En effet, pour garantir une gestion communale perfectionnée, il est nécessaire que les élus communaux subissent une formation dans les domaines de gestion des finances. surtout que la fonction des élus demande un savoir-être, un savoir-faire et une connaissance dans tous les domaines Politiques, Administratifs, Financiers, Economiques et Sociaux. C'est à dire l'intérêt que revêt l'encadrement dans la gestion moderne.
De même un programme d'organisation de séminaires au niveau provincial est nécessaire en vue d'assurer le recyclage des agents en place.
La répartition des cadres entre les Communes de la Province.
Il faut prendre aussi en considération la répartition des tâches au sein de la Commune.
La préparation du personnel technique de haute qualification à la connaissance du milieu communal.
La recherche, la formation et l'information des élus.
Pour que la carrière communale puisse exercer un certain attrait sur les cadres qualifiés ; il convient de revaloriser la fonction publique communale au moyens de mesures incitatrices ( mobilité des agents, régime indemnitaire, motivations diverses ...).

 XIII-2 - Siège communal :
Un siège communal est obligatoire pour assurer la gestion communale, ce siège doit répondre aux besoins des ressources humains. Il doit être équiper d'eau, d'électricité, de téléphone, d'un fax, de micro ordinateurs et d'imprimantes.

 XIII-3 - Moyens et matériel :
 Il s'agit des biens mobiliers et immobiliers à la possession de la commune.
En rassemblant ces trois éléments de base, la commune peut procéder à ces fonctions en fixant ces objectifs :
- politiques,
- administratifs,
- économiques.
A- Objectifs Politiques :
 Le succès de toute rénovation administrative dépend de la volonté de l'équipe au pouvoir. Si la volonté politique des dirigeants de rationaliser la gestion est affirmée et traduite concrètement par des mesures convenables, les conditions matérielles de la réussite d'une telle réforme seraient facilement mises en mesure.
L'appartenance partisane et idéologique de l'élu communal influence d'une manière négative sur la coopération communale.
En effet le conseil communal appartenant à tel parti refuse souvent, entrer en coopération avec un conseil communal appartenant à un autre parti politique.
La philosophie de la pensée communale ne se limite pas par la coopération entre les communes, mais aussi par la solidarité entre elles, sans tenir compte
de la situation politique, économique et financière.
La fausse croyance qui règne, c'est que le faite de coopérer avec une autre commune va rétrécir les spécialités de l'élu au sein de sa commune et va lier
son destin à celui de la commune avec laquelle il tient une coopération.
La gestion des affaires communales, demande un savoir-faire et des efforts successifs de la part de l'élu communal au niveau politique, administratif
et économique.
La commune doit prendre les décisions et être responsable en ce qui concerne le développement économique au niveau local.
B- Objectifs Administratifs :
La qualité ne couvre pas uniquement les produits industriels, elle couvre et doit couvrir tous les domaines, c'est donc l'affaire de tous.
La qualité dans le secteur public, concerne les procédures, les méthodes de travail, le style de fonctionnement et surtout les ressources humaines, ces derniers par leurs comportements, leurs motivations et la manière dont-ils perçoivent le changement font l'image de l'administration.

En plus, la formation continue et le renforcement des compétences de gestion des fonctionnaires, constitue l'un des principaux piliers de toute politique de réforme administratif.
La mise à niveau de l'administration est une des premières priorités, compte tenu que les aspirations de développement dans différents secteurs dépendent de la réalisation de profonds changements dans l'organisation et la gestion du système administratif.
La commune doit :
- Participer au développement économique et social et ceux par l'encouragement de l'investissement, en rendant service et portant l'aide aux investisseurs désirant monter des projets sur le territoire de la commune.
- Promouvoir les secteurs sociaux de façon à faciliter l'accès des populations
en zones rurales.
Electricité, eau potable, construction et entretien des routes ainsi que l'emploi, sont les principales priorités sociales au niveau de la commune.
- Résoudre le problème de l'exode rural, par la création des activités qui peuvent attirer la population.
La communication est le moyen le plus sur pour toucher les citoyens et les informer. Il s'agit donc d'éducation faite par le biais de la communication.
L'éducation et la responsabilisation des citoyens pourra donc changer leur approche de l'environnement.
C- Objectifs Economiques :
Le rôle joué par la commune au développement local et à la gestion des équipements communaux dépend de la taille des ressources financières dont elle dispose.
Les ressources financières représentent le capital de la commune, le développement local dépend de ce capital.
Le patrimoine de la Commune reste régie par une législation ancienne. Cette dernière n'est plus adapté aux nouvelles attributions communales.
 Malgré les efforts déployés, le budget communal rencontre des difficultés au niveau de l'équilibre budgétaire à cause de la faiblesse des ressources.
Les gestionnaires locaux seraient invités à faire preuve de compétence et capacités en fournissant en effort d'imagination pour rechercher de nouvelles ressources, accroître leurs capacités d'autofinancement et opérer un choix rationnel de leur dépenses d'investissement.
L'investissement reste le seul moyen pour générer de nouvelles ressources.
Pour investir, la commune doit exploiter tous les éléments dont elle dispose. Elle doit fixer des objectifs lucratifs, donc elle doit jouer le rôle de l'entreprise tout en veillant sur les services publics.
Pour cela la commune doit procéder à un inventaire des biens mobiliers et immobiliers et établir Un bilan autre que le compte administratif.
A partir de ce bilan la commune doit tirer profit de tous les éléments, tel que les propriétés communautaires.
L'insuffisance de ressources des propriétés communautaires revient à l'insuffisance des propriétés foncières et à la mauvaise exploitation.
Pour sortir de cette situation les communes doivent préserver leurs propriétés et ce par la création de projets qui peuvent générer des revenus à la commune .
En plus l'acquisition de terrains par la commune permet d'augmenter sa réserve foncière ce qui va lui permettre la participation d'une manière efficace
à la programmation de projets économiques et sociaux.
La commune doit réaliser son autonomie financière et ne doit pas se baser sur les subventions de l'Etat, si non le destin de la commune sera lié à celui de l'Etat ce qui a pour résultat ce qui suit : Si la situation financière de l'Etat est en aisance, la commune profite de sa générosité. Alors que si l'Etat est en crise, la commune sera automatiquement influencée.
Les communes à faibles ressources, peuvent demander des prêts auprès du F.E.C pour réaliser des projets économiques, qui peuvent dégager des revenus et à partir de ces revenus elles peuvent rembourser leurs dettes.
La plupart des prêts F.E.C accorder aux communes sont orientés vers les équipements et les secteurs ayant des revenus indirects et qui nécessitent après
une certaine période la maintenance et l'entretien, tel que l'assainissement, les constructions administratives, etc. Alors que les secteurs ayant des revenus directs comme les souks, les boutiques, etc ne bénéficient pas de ces prêts.

 XIV- CONCLUSION
Il faut mettre l'accent sur la nécessité de coordonner les actions des collectivités locales et des différents intervenants, afin de renforcer les équipements des communes urbaines et rurales de la province et les doter d'infrastructures de base à même de répondre aux besoins de développements économiques et social.
Parmi les besoins de la province on peut citer :
- La Scolarisation
- L'approvisionnement en eau potable
- Le raccordement au réseau national d'électricité
- L'aménagement d'infrastructures administratives et économiques
- Les réfections et l'entretien des réseaux routiers
- La création d'infrastructures socioculturelles et sportives
 L'analyse financière et technique des communes dans le domaine de développement local met en évidence, que la coopération communale est un moyen sur pour le développement, les communes doivent mettre leur savoir (idées, programmes...), leur savoir-faire (expérience), notamment le matériel dont-elles disposent, pour la réalisation des projets en commun, en se partageant les fruits.
Aussi les communes riches doivent verser une partie de leur ressources aux communes pauvres, en créant des projets en commun.
Les communes ayant une grande expérience doivent transmettre leur savoir-faire aux communes qui manquent d'expériences, et les communes ayant d'équipements doivent aider les moins équipées.
La communication financière entre les communes est un facteur de modernisation pour la province.
Le rôle de la commune n'est pas purement administratif mais aussi économique et permet la mobilité de l'économie au niveau local.
La subvention du rôle économique des collectivités locales, demande la création des équipements économiques communaux, lui permettant de participer dans la prise des décisions économiques locales et de participer à la gestion des secteurs touristiques, commerciaux et industriels.
Une optimisation de la gestion financière communale dans un pays en développement n'est nullement dictée par un désir d'imitation, mais par l'impérieuse nécessité d'affecter d'une manière rationnelle les ressources rares à la satisfaction des besoins croissants.
Les ressources fiscales ne sont pas impérissables, la pression fiscale locale ne peut dépasser un certain seuil.
Les ressources patrimoniales ne peuvent connaître dans l'état actuel une augmentation importante dans la mesure ou l'orientation des investissements des collectivités locales, reste peut rationnelle, se soucie très peu de la rentabilité des dépenses connaissent un accroissement vertigineux et les autorités centrales contribuent activement à la satisfaction des besoins locaux directement au moyen des dépenses de transferts.
Incapable d'assurer à elle seule toutes ses responsabilités, à défaut des moyens, la commune procède à la constitution avec d'autres communes de collectivités locales puissantes, par le biais d'une coopération inter-communales, restituant aux communes leurs pouvoirs.
Une telle coopération permettrait de résoudre un certain nombre de problèmes notamment d'ordre économique et financier.
- En matière économique un regroupement communal constituerait le moyen d'accroître les interventions en commun dans différents domaines (création d'abattoirs, de marchés, achat de matériel ...) et d'exploiter en commun des outils modernes de gestion.
- Sur le plan financier, toute forme de coopération, fournirait d'une part, la réalisation d'économies, surtout lorsqu'il s'agit d'opérations à grandes échelles, que les petites communes ne peuvent financer à elles seules et d'autre part l'utilisation optimale des équipements produits individuellement par chaque commune.
L'association de plusieurs communes à la réalisation d'uvre collectives a pour corollaire une exploitation en commun des dites uvres et un co-financement aussi bien des dépenses d'équipement que de fonctionnement.
Cette association présente l'avantage de remédier à l'intégrale répartition des charges.
La coopération inter-communale peut revêtir plusieurs formules du simple syndicat à une fusion de communes, tout dépend de la volonté des partenaires et des moyens mis en uvre par l'Etat ( coopération volontaire ou autoritaire ).

XIV-1- Groupement inter-communal : le syndicat de communes :
Les syndicats de communes sont des établissements publics dotés de la personnalité morale et de l'autonomie financière.
Ils ont pour objectifs : " la réalisation d'une uvre en commun, d'un service d'intérêt inter-communal ou la gestion des fonds propres à chaque commune et destinés au financement de travaux édilitaires et au paiement de certaines dépenses communes de fonctionnement ".
Bien qu'il existe des raisons qui empêchent la coopération inter-communale telles que :
- L'inégalité des partenaires. Les communes riches refusent de coopérer avec les communes pauvres.
- L'attachement des conseils à exercer la plénitude de leurs préogation et leur opposition à toute forme de substitution.
- Difficultés juridiques.
Il faut vaincre l'hésitation des communes à se grouper en syndicat et résoudre les difficultés qu'elles rencontrent en matière de gestion.

XIV-2- Groupement des communes : La Communauté Urbaine.
La communauté urbaine représente la modalité la plus intégrée et la plus exigeante de coopération inter-communale.
Cette formule de coopération permet d'harmoniser les interventions et de coordonner les actions de plusieurs communes agissant dans le cadre d'une agglomération, évitant ainsi l'improvisation et les doubles emplois.
L'avantage qu'une telle formule représente pour les communes se trouvant dans un même espace géographique que constitue l'agglomération et qui sont contraintes de coopérer la raison de l'interprétation des intérêts.
- Vu les avantages qu'elle présente la formule d'association volontaire doit se développer dans la province d'El Jadida et doit s'étendre à tous les domaines et secteurs. ( adduction Eau potable, Gare routière, équipement sportif, lutte contre les bidonvilles, secteur forestier, secteur commercial, secteur touristique )

XIV-3- Propositions de Groupements de Communes.
Selon les considérations spatiales, socio-économiques, ethniques, nous projetons les propositions de syndicats de communes suivants :
Cercle d'Azemmour ( deux syndicats intercommunaux ) :
-Le 1ère englobe les communes suivantes :
- La municipalité Bir Jdid
- La C.R Lamharza Essahel
- La C.R Chtouka
- Le 2ème regroupe les communes suivantes :
- La C.R Sidi Ali Ben Hamdouch
- La C.R Azemmour
- La C.R Oulad Rahmoune
- La C.R Houzia
Cercle d'El Jadida (deux syndicats intercommunaux ) :
-Le 1ère englobe les communes suivantes :
- La C.R Moulay Abdellah
- La C.R Oulad Hcine
- La C.R Sidi Abed
- Le 2ème regroupe les communes suivantes :
- La C.R Oulad Aissa
- La C.R Oulad Ghanem
- La C.R Sidi M'hmed Akhdim
 Cercle de Zemamra (un syndicat intercommunal ) :regroupe les communes suivantes :
- La municipalité de Zemamra
- La C.R Saniat Berguig
- La C.R Laghnadra
- La C.R Oulad Sbaita
- La C.R Lgharbia
- La C.R Loualidia
Cercle de Sidi Smail ( Trois syndicats intercommunaux ) :
-Le 1ère englobe les communes suivantes :
- La C.R Oulad Hamdane
- La C.R Sidi Hsain Ben Abderahmane
- La C.R Oulad Chaibate
- La C.R Oulad Sidi Ali Ben Youssef
- La C.R Oulad Frej
- Le 2ème regroupe les communes suivantes :
- La C.R Zaouiat Lakouacem
- La C.R Mettouh
- La C.R Boulaoune
- Le 3ème regroupe les communes suivantes :
- La C.R Mogress
- La C.R Sidi Smail
- La C.R Zaouiat Saiss
- La C.R Sebt Saiss
Cercle de Sidi Bennour ( Quatre syndicats intercommunaux ) :
-Le 1ère englobe les communes suivantes :
- La C.R Mechrek
- La C.R Bni Hilal
- La C.R Lamria
- La C.R Bni Tsiriss
- La C.R Aounate
- Le 2ème regroupe les communes suivantes :
- La municipalité de Sidi Bennour
- La C.R Matrane
- La C.R Laatatra
- La C.R Oulad Boussaken
- La C.R Khmis Ksiba
- La C.R Jabria
- La C.R Oulad Si Bouhya
- Le 3ème regroupe les communes suivantes :
- La C.R Bouhmame
- La C.R Laghagcha
- La C.R Kridid
- Le 4ème regroupe les communes suivantes :
- La C.R M'Tal
- La C.R Koudiat Beni Dghough
- La C.R Tamda
- La C.R Oulad Amrane

 Retour au sommaire

Aménagement hydro-agricole et problèmes d'expansion des centres urbains dans les Doukkala : le cas de Sidi Bennour:

SMAIL KHYATI
Département de Géographie, Faculté des Lettres

Résumé : 
La mise en eau, l’implantation des industries de transformation des nouvelles productions introduites, l'installation de nouveaux services et la nouvelle structuration de l’espace sont autant de facteurs qui président à la nouvelle impulsion urbaine dans les Doukkala.
Le processus d'urbanisation est lié, en même temps, à la croissance des centres existants et à l'augmentation du nombre des centres urbains.
Dans le périmètre irrigué des Doukkala, les centres urbains intérieurs en général et Sidi Bennour en particulier sont soumis à un rapide processus d'expansion spatiale. La ville de Sidi Bennour, située au centre du périmètre irrigué, est cernée par les canaux d'irrigation et les terres irriguées à hautes potentialités agricoles. Cette situation met la ville et les responsables devant un dilemme : l'inévitable développement de l'urbanisation et la préservation des terres irriguées.
L’étude et l’évolution du processus d’urbanisation dans les Doukkala, ainsi que l’extension du cadre bâti et ses facteurs à Sidi Bennour permettent de dégager les perspectives de développement de cette ville face à la problématique du foncier agricole

Lire la suite de cet article,  sous format pdf
Je remercie personnellement Si Smail KHYATI, pour ce précieux document.

 Retour au sommaire

Données de la région Doukkal-Abda

Re: YOUSSOUFIA lwigenti
Auteur: N7abb-bladi [MP]  
Date: le 24 juillet 2007 à 08h18
 
Bonjour à tous,
La région Doukalla-Abda possède 4 domaines d'excellence : gisements de minéraux, Agriculture, pêche et tourisme en plus de l'agro-industrie et l'artisanat.
Voici quelques chiffres sur la région Doukkala-Abda (la superbe vache 7aloub de Si Phosphati) qui pourront servir l'association AYADI j'espère:
- Agro-industrie : 35% de la production nationale ou PN,
- Céréales : 13% de la PN
- Légumineuse : 10% de PN
- Betterave : 35% de la PN
- Bovins : 13,35% de la PN
- Ovins: 9,21% de la PN
- Production du lait : 35% de la PN (Hna katbane Al Baqara Al Haloub dial Si Phosphati)
- Coton: seule région à le produire
- Algues marines: 70% de la production nationale
- 5 belles plages, monuments historiques et patrimoine culturel important
- Leader dans le secteur de la pêche et de la conserve des poissons et qui fait travailler (directement ou indirectement) 50 000 personnes
- Le plus ancien crane trouvé au mois de mai 2007 par des chercheurs marocains et allemands à Jbel datant de 160 000 ans. Si des hommes habitaient depuis longtemps cette région, alors c'est la preuve qu'elle était fertile et riche depuis longtemps (on revient toujours à la bagara 7aloub).
- la plus grande réserve de gypse au Maroc avec 90% de stock
- Grand stock de phosphate à Gantour et Youssoufia
- Gisement de sel à côté de Chemaia
- une grande production d'huile d'argan dans le sud de la province dans la région limitrophe de Essaouira
- mise aux normes internationales des usines d'OCP à Safi
Voici le lien duquel sont extraites ces informations : [mennis.free.fr]
Je crois qu'un partenariat avec des banques tel que banque chaâbi et ses fondations pourra faciliter la réalisation de certains projets. En effet, cette banque possède 3 fondations dont le rôle s'inscrit dans la cadre de l'INDH (Il y a d'autres organismes qui font la même chose que ces fondations aussi):
- la fondation de micro-crédit
- la fondation pour la création d'entreprise
- la fondation pour l'éducation et la culture
Il y a d'autres associations, ONG et organismes nationaux et internationaux que l'association pourra contacter. Mais, il faudra former une équipe AYADI pour le montage de dossiers et la recherche de financements (publics et privés) pour les projets que l'association voudra réaliser.
Si vous avez des membres en France, ils pourront faire une formation chez RESACOOP par exemple. Voici leur site qui est une mine d'informations pour tous les projets de solidarité internationale ou de coopération : [www.resacoop.org]
Il y a aussi la commission européenne qui finance certains projets dans plusieurs pays du monde et le Maroc en fait partie, mais la procédure est lourde: [ec.europa.eu]

 Retour au sommaire

 

A tous ceux qui connaissent l'histoire de notre ville et sa région, écoles, collèges, lycées, etc, faites le savoir. J'attends vos textes, et recherches. Je vous remercie par avance.

Malek

 

ASBR Europe,  215 avenue Carnot
78700 Conflans Sainte Honorine / France
Tél.: 00 33 665 27 55 88
Pour toute question ou problème concernant ce site Web, écrivez au  Webmaster. Vos remarques, critiques, suggestions ou témoignage nous intéressent, écrivez-nous .
Site réalisé par un Malek RHARRAB. MàJ du 14/11/14 06:06. Copyright ASBR © 2006-2009.Tous droits réservés