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Histoire de Doukkala

A tous ceux qui connaissent l'histoire de notre ville et sa région, écoles, collèges, lycées, etc, faites le savoir. J'attends vos textes, et recherches. Je vous remercie par avance. Malek

Sommaire:
 DOUKKALA : TERRE ET POPULATION 
DOUKKALA entre le 9ème Siècle et le 16ème Siècle
DOUKKALA : L'HISTORIQUE DES TRIBUS 
Sites archéologiques très importants: Tazouta ou Tazouda et Toufri de Doukkalla
Doukkala : Fragments d'histoire et du patrimoine
Brève histoire d'El Jadida

DOUKKALA : TERRE ET POPULATION 

La région "doukkala" occupait autrefois un territoire plus étendu que les doukkala 'actuels .ce territoire allait presque jusqu'à les "Abda", les "Ahmar", les "Rehamnna" et les "Seragharna", peu être même une partie des "Chiadma" et des "Haha" actuel. IL est difficile de retrouver l'origine certaine des populations qui occupent actuellement les doukkala ;et en dehors des tribus arabes hilaliennes qui y ont été établies au 12ème siècle par le khalifa(sultan) YACOUB AL-MANSOUR ;on ne peut pas guère arriver qu'à des suppositions. De plus, les auteurs anciens ne sont pas d'accord sur la situation exacte des populations dont ils parlent ;et il y a toujours eu dans ces populations des déplacements causés par leurs luttes entre elles et par des invasions étrangères. On ne sait donc en réalité rien de positif sur les populations berbères qui occupaient dans l'antiquité la région des doukkala ni sur l'époque où ces populations ont été désignées sous ce nom .D'après un ouvrage du 13ème siècle écrit par Ahmed ben Mohamed el-khayyat ed-doukkali el-mouchtaraie((Salsalat ed-dahab el-manqoud)), ces tribus (berbères)étaient de six, à savoir: les Regraga; les Béni Dghoug; Les Béni Maguer , les Mouchtaraia, les Hazmir et les Cenhadja: cinq d'entre elles appartenaient aux macmouda et une aux Cenhadja. La plupart de ces noms ont d'ailleurs disparu: ils n'existent plus pour désigner les tribus... Les doukkala étaient une tribu berbère soit Masmoudienne, soit Sanhajienne; dont le territoire avait pour limites: l'Océan au nord-ouest, l'Oum er-rabie au nord-est; l'Atlas ou la chaîne des Djebilates au sud-est ,la région des Haha au Sud-ouest... A la suite de l'invasion Hilalienne, les Berbères furent refoulés dans l'Atlas ou se mêlèrent, des envahisseurs, de sorte que la dénomination de Doukkala n'a plus aujourd'hui de signification ethnique et désigne les tribus arabes ou arabisées habitants une partie du territoire de l'ancienne population berbères appelée Doukkala.

Nos remerciements à Si Mostafa BELFARJI pour ce document.

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DOUKKALA entre le 9ème Siècle et le 16ème Siècle

Lors du partage de l'empire Idrisside en 213 hégire /828 après jésus, la région dépendant d'Azemmour et de Chellah aurait échu à Aîssa fut vaincu par son frère Omar, gouverneur des Ghomara et des Cenhadja, et son commandement serait alors passé aux mains de ce dernier. Le commandement d'Omar s'accrut aussitôt après celui de KACEM, gouverneur de Tanger, qui avait refusé de marcher contre Aîssa, à sa mort, il passa aux mains de l'un de ses fils. D’autre part, la région des doukkala aurait, d’après Zemmouri, l’apanage de Moussa, frère d'Aîssa et d'Omar... Comme tous les frères de race, les Doukkala participèrent à la coalition générale des autochtones contre l'invasion Almoravide. Puis il, la première impulsion fanatique étant tombée, la dynastie Sanhajienne des Almoravides devient plus tolérante sur son déclin; menacée par les Almohades, elle trouve un appui chez les Cenhadja cantonnés parmi les doukkala, et les doukkala eux -mêmes s'unissent à eux pour repousser les assauts des farouches Almohades. Les doukkala firent même des incursions sur le territoire de Marrakech. En 554 hégire/1149 après jésus Abdel El-Moumen évite les embuscades des doukkala et les prend à revers sur un terrain rocheux où ils s'étaient retranchés; " La plupart furent massacrés, leurs chameaux; leurs moutons et tous leurs biens furent pillés; leurs femmes et leurs enfants furent réduits en esclavage, si bien que le prix de vente d'une belle jeune fille tomba à quelques dirhams"... C'est la fin du 12ème siècle ,sous le règne de l'Almohade YACOUB AL-MANSOUR que date le premier établissement des tribus arabes au Maroc: les RIYAH reçurent comme emplacement le Hadt et l'Azghar; les JOCHEM, la Tamesna. Aux Jochem appartiennent les Sofyan; les Béni Jâber et les Khlot. Les Athbej, divisés en Acem et en Moqaddem, s'établirent, semble-t-il, sur les terres des Doukkala. Les Athbej avaient formé cinq cent quinze douars. Comme toutes les tribus arabes du Maroc, ils fournissaient des contingents au sultan: ils furent jusqu'à la fin dévoués aux Almohades qui leur avaient attribué ces plaines fertiles. Les Sofyan n'eurent pas la même fidélité envers cette dynastie; et leurs chefs ; les uns après les autres, prirent parti pour les Mérinides. Sous les ordres de Kânoun ben Jermoun, ils s'emparèrent d'Azemmour. Vaincus l'année suivante par les Almohades, les Sofyan se dirigèrent vers le nord pour s'installer dans les territoires soumis aux mérinides. Quelques temps après en 1259 après jésus/658 H, l’Oum er-rabei fut désignée comme ligne de démarcation entre les territoires Mérinides et almohades. Les Doukkala dépendirent donc des Almohades de Marrakech. Abou-Debbouss; le dernier des souverains almohades s'appuie sur les Mérinides pour s'emparer du pouvoir. Mais il refuse de remplir les conditions du pacte passé entre eux et le sultan Mérinide vient l'attaquer. Des sanglants combats eurent lieu dans les Doukkala. Abou-Debbouss fut tué (30 dilhijja 667 H // 30 août 1269 après jésus): Ce fut la fin de la dynastie almohade. Après la chute des almohades, les tribus arabes qui les avaient soutenus furent condamnées par les Mérinides au versement de fortes contributions de guerre et accablées d'impôts. On trouve les Djochem et les Athbej aux côtés de Yacoub ben Abdel-Haq en 1272 a.j/ 670 H à la bataille de "ISLY " contre Yaghmrosen.Ensuite vinrent les grandes expéditions en Espagne, auxquelles participèrent toutes les tribus du Maroc... Une nouvelle tribu arabe, les Zoghba Soueîd, avait été amenée dans la Tamesna sous le règne de Yacoub ben Abdel-Haq pour repeupler un pays à peu près dévasté et surtout pour tenir en respect les Djochem et les Athbedj, amenés par les Almohades et dévoués à eux... On sait qu'à partir du 14ème siècle, les tribus arabes de la Tamesna commencèrent à remonter vers le nord où elles remplacèrent peu à peu les Riah, décimés en 1307 a.j/ 707 H par le sultan mérinide Abou Thabet Amr ben Abdallah ;cet exode avait été précédé de celui des Sofyan, qui en 1246 avaient abandonné les parages des doukkala et sans doute toute la Tamesna à la suite des événements rapportés plus haut. IL ne restera bientôt plus dans la région des doukkala que des groupes isolés de race arabe et surtout des Athbedj; les éléments primitifs reparaîtront plus tard, plus ou moins mélangés et à peu près entièrement arabisés de langue et de coutume. La fusion des arabes et des berbères semble avoir été très lente en Doukkala et on verra qu'au 16ème siècle on distinguait encore nettement les tribus arabes des tribus berbères.

Nos remerciements à Si Mostafa BELFARJI pour ce document.

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DOUKKALA: L'HISTORIQUE DES TRIBUS:

Au XIIe siècle, les DOUKKALA étaient encore peuplés de tribus berbères masmuda et sanhadja appartenant à la confédération barghawata ; aujourd'hui, l'arabisation est totale.

La région connue sous le non de Doukkala occupait autre fois un territoire plus étendu que les Doukkala actuels, ce territoire allait presque jusqu'à Marrakech et comprenait ce qui constitue aujourd'hui les Abda, les Ahmar, les Rehamna et les Seraghna peut-être même une partie des Chiadma et des Haha actuels.

Les Regraga :
Ont joué un rôle considérable, en effet on les retrouve dans toutes les régions du Maroc.

Les Beni Drough :
n'existent plus en tant que tribus, il en resterait une petite fraction dans les Doukkala actuels chez les Oulad Amrane et quelque famille mêlées aux Regraga.

Les Beni Maguer :
Qui étaient établis entre le Djebel Mouisat et Safi et qui ont donné à cette ville son patron Abou mohammed çalih el Maguiri, ne se trouvent plus guère que chez les Aounate des Doukkala, dont ils forment environ la moitié de la population.

Les Cenhadja :
Occupaient le bord de la mer et on ne trouvent qu'en petit nombre.

Les Hazmir :
Occupaient approximativement le territoire ou se trouve aujourd'hui les Rhamna et une partie des Sgharna. Ils n'existent plus.

Les Mouchtaraia :
Occupaient le centre des Doukkala près de Sidi Bennour, ils n'existent plus avec cet ethnique mais il en restait trois fractions : les Beni Medasem, les Beni Oura et les Battioua.
Certains pensent qu'il faut dire : Mouchanzaia et non Mouchtaraia.

Cette division des Doukkala en six tribus, rapporté par la tradition n'a sans doute été que passagère et il est difficile d'en fixer exactement la date.

Sous la dynastie Al Mouravide et dans les premiers temps de la dynastie
Al Mohade, les trois tribus des Beni Dghough, des Beni Moguer et des Mouchtaraia occupaient dans les Doukkala une partie importante.

Quoi qu'il en soit, la division de Doukkala en six tribus, rapporté par la tradition, ne semble pas être prolongée sous la dynastie al Mohade.
Les luttes des tribus entre elle, les envois de troupes en Andalousie, la destruction des Berghouata et les massacres ordonnés par Abdelmoumen tout cela avait causé des vides considérables, ce qui permet à Yacoub El Mansour, de diviser les Arabes du Maghreb central, d'amener au Maroc une partie de leurs tribus.
Pour ce procédé, il affaiblissait les Arabes, il remplait certaines régions de l'Ouest de son Empire et il espérait en même temps pouvoir avec ces Arabes auxquels il donnait de territoires en partie dépeuplés, constituer des tribus militaires dévouer au Makhzen et qui occuperaient les plaines en maintenant les berbères dans les montagnes après les avoir refoulés.

L'organisation administrative actuelle s'est réalisée par un tassement progressif des tribus Arabes et par leur mélange avec les berbères restés sur place, pendant la fin de la dynastie Al Mohade et pendant la dynastie mérinide.
Plaines intérieures et collines, le plus souvent alignées, représentent les formes dominantes du relief.
Les bons sols sont fréquents, mais le climat semi-aride et l'irrégularité des pluies pèsent sur l'agriculture.

Grâce au développement des centres ruraux qui évoluent et se transforme en ville de petite et de moyenne taille (Sidi Bennour, Sidi Smail, Khémiss Zemamra ... ), l'émigration rurale, notamment vers Casablanca, s'est atténuée.
Le minifundium est par ailleurs devenu la forme dominante de la propriété.

En parcourant l'histoire des Doukkala, trois localités attirent l'attention à savoir :

1. La ville d'El jadida,
2. la ville d'Azemmour,
3. la cité de My Abdellah Amghar.

La ville d'El jadida, connue jadis sous les noms d'El Brija, El Mahdouma et puis Mazagan. Elle fut construite par les Portugais entre 1510 et 1520.

La ville d'Azemmour nom berbère qui désigne l'olivier.

My Abdellah Amghar : ce haut lieu de l'histoire sert de cadre chaque année au célèbre Moussem de fantasia et à l'occasion duquel se dressent pendant 10 jours quelques 800 tentes ( plus de 240 000 visiteurs ) et où se ressemblent plus de 1000 cavaliers.

Actuellement la Province d'El jadida est divisé en huit tribus à savoir :

1. Chtouka ( Nord-Ouest de la Province)
2. Haouzia ( Nord de la Province)
3. Oulad Bouaziz (Ouest de la Province)
4. Oulad Frej ( Nord-Est de la Province)
5. Bou Zerrara ( Centre de la Province)
6. Aounate ( Est de la Province)
7. Oulad Amor ( Sud-Ouest de la Province)
8. Oulad Amrane ( Sud de la Province)

Nos remerciements à Abida

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Sites archéologiques très importants: Tazouta ou Tazouda et Toufri de Doukkalla



Suite à des recherches scientifiques et une bibliographie abondante, voici un site qui montre les restes de civilisations berbères très ancienne à Doukkala. Tazouta est une construction d'une cabane comme un bol à l'envers et tourfi est un silo entérrée ou creusé dans le roche pour cacher ou ammgasiner tout ce qui est valeureux.....

Voici le lien :

[www.pierreseche.com]

Doukkala : Fragments d'histoire et du patrimoine


Par : Aboulkacem CHEBRI
Archéologue restaurateur
Directeur du Centre du Patrimoine Maroco-Lusitanien
El-Jadida (Maroc)


Doukkala est une des riches régions de cette nation marocaine riche en histoire et en civilisation. Avant la subdivision en Doukkala (Province d'Al-Jadida) et 'Abda (Province de Safi) puis la réunification actuelle en Région Doukkala-'Abda, Doukkala fut une seule région limitée par les Chaouias au Nord et à l'Est et s'étendait au Sud jusqu'au fleuve Tensift.

Berbère de pur sang, Doukkala va être en partie et progressivement peuplée par des tribus arabes que les sultans marocains (surtout sous les Almohades et les Sa'adiens) avaient installées sur les axes de commerce et les routes du sultan ainsi qu'autour des grandes villes telles Marrakech, Fès, Oujda et Rabat. Raison de plus, les Berghouata avaient fait de Doukkala et Chaouia l'Etat Major d'un Etat qui voulait répandre une lecture singulière de l'Islam. Leur Emirat s'étendait géographiquement de Bouregrerg au Tensift et historiquement du VIIIème siècle à la moitié du XIIème.

La majorité des villes de ce grand Doukkala furent fondées bien avant l'arrivée de l'Islam. En revanche, l'époque islamique et surtout les empires marocains des Almoravides aux 'Alaouites vont gratifier cette région par des fondations de grande valeur historique, architecturale et architectonique. En témoigne, les villes d'Azemmour, Safi et Tnine Al-Gharbia, les Kasbah de Boula'ouane et Oualidia, les Ribats de Tit (Moulay 'Abdallah), d'Agouz (Souira Leqdima ou Souiria) et d'Al Moujahidine. Quant à la préhistoire, Doukkala a de quoi s'enorgueillir avec les inégalables sites de Jbel Ighoud (Province de Safi) et les Grottes d'Al-Khenzira (Province d'Al-Jadida) qui ont d'ailleurs tant apporté à notre connaissance de la préhistoire marocaine, tant en échantillon humain qu'en outillage lithique.
Gratifiée par Dieu par une terre fertile, sauf pour l'olivier, et par des plages attachantes le long d'environ trois cent km, l'histoire n'a pas manqué d'ennoblir notre grand Doukkala par le passage de grands façonneurs de l'histoire humaine. Les Berbères autochtones d'abord, les Arabes avec l'arrivée de l'Islam et toutes les Dynasties marocaines passant par le passage immortel et immortalisé des Portugais.

A Doukkala-'Abda, nous regardons et touchons des monuments et nous sentons l'âme grandiose de quelques gros calibres de l'histoire du Maroc tels 'Ali ben Youssef l'Almoravide, Ya'qoub Al-Mansour l'Almohade, Moulay 'Abdelmalek le Sa'adien et les 'Alaouites Moulay Isma'il, Sidi Mohamed ben 'Abdallah, Moulay 'Abderrahmane, Mohamed V entre tant d'autres.

Si Doukkala est donc riche en patrimoine préhistorique et islamique, les Portugais ont beaucoup marqué sa carte patrimoniale. Ayant signé des accords de suzeraineté avec les notables d'Azemmour et Safi respectivement en 1486 et 1488, le Portugal occupe Mazagan en 1502, Agouz en 1506-1507, Safi en 1508 et Azemmour en 1513. Les deux dernières furent libérées en 1541, Agouz vers 1525 et Mazagan le 11 Mars 1769. Durant cette période d'occupation, les Portugais avaient construit de toute pièce le Castelo do Mar à Safi et la forteresse de Mazagan sur un noyau berbère. Dans les Médinas d'Azemmour et Safi ils ont réadaptés l'existant à leur besoin, comme ce fut le cas à Ceuta, Tanger, Asilah et Qsar Seghir.

A Doukkala-'Abda nous lisons l'amertume d'une époque éphémère de régression d'une nation qui sait faire un pas en arrière pour deux en avant. Notre région illustre très bien l'hégémonie portugaise entre le XV ème et XVIII éme siècles. Mais elle nous rappelle également, en plus de la libération de la majorité des villes et la mémorable victoire de la Bataille des Trois Rois, la Libération spectaculaire de Mazagan, la ville que les Portugais chérissaient au même titre que Lisbonne à tel point qu'ils iront au Brésil fonder sur l'Amazone Vila Nova de Mazagão. Mazagan fut le signe de l'orgueil portugais, elle est devenue l'orgueil des marocains. Son libérateur n'était autre que le grand bâtisseur, le père spirituel de la Diplomatie marocaine, le pionnier des batteries et de la marine marocaine et le premier leader au monde a avoir reconnu l'Indépendance des Etats-Unis d'Amérique, l'intellectuel et Grand Sultan 'Alaouite Sidi Mohamed ben 'Abdallah (1757-1790), petit-fils du Grand Sultan que les grands empires du monde craignaient, l'éternel Moulay Isma'il (1672-1727).

Par conséquent, notre région de Doukkala est un témoin tangible de la compréhension entre les grandes nations et de la cohabitation entre les gens de confessions différentes. Si les Chrétiens ont pratiqué leur culte sur cette terre en tant qu'envahisseurs, les Juifs et les Musulmans, tous des Marocains, ont vécu comme partout au Maroc dans un climat sain d'amitié et de respect mutuel. Après le départ des colons et l'émigration des Juifs marocains, leurs lieux de culte ont été préservés jusqu'à nos jours.

Les habitants de Doukkala sont aujourd'hui fiers du patrimoine luso-marocain sur leurs terres au même titre que les portugais eux-mêmes. Les monuments que les portugais avaient élevés à Safi, à Azemmour et à Al-Jadida constituent une partie de l'âme des marocains et des portugais en même temps. Les deux nations qui ont appris à se respecter durant cette phase allant du XV ème au XVIII ème siècles, passant par la Bataille des Trois Rois (04-8-1578), ont également appris à regarder le passé avec l'œil des grands et des intelligents. Une histoire commune en Andalousie du VIII ème au XIV ème s'est poursuivie après, autrement, sur la rive sud de la Méditerranée, ce Bassin de civilisation à qui les deux nations avaient, conjointement et séparément, tant apporté.

Par amour au patrimoine et au Doukkala, nous promettons aux lecteurs de revenir en détail sur les composantes du patrimoine architectural de cette région.
A.C

Nos remerciement à Si belmahjoub

Brève histoire d'El Jadida :

http://www.rusibis.com/eol/histoire/histoire.asp?ar=1

 

 

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