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Nos remerciement à , pour ces
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Biographie:
Resumé: C’est
à Aounate à quelques kilomètres de la ville de Sidi Bennour au
Maroc, que naît en 1961, Al Arbaoui Abdelaziz, qui sera prénommé
plus tard Stati (car il a 6 doigts), une des personnalités la plus
volcanique de la chanson du chaabi marocain
C’est
à Al Aounat à quelques kilomètres de la ville d’El Jadida au
Maroc, que naît en 1961, Al Arbaoui Abdelaziz, qui sera prénommé
plus tard Stati, une des personnalités la plus volcanique de la
chanson du chaabi marocain.
Ses parents : son père, agriculteur et sa mère, femme de foyer,
lui assurent avec ses trois frères et ses cinq sœurs, une
éducation très sérieuse, entre l’école, le Jamaa et le foyer.
Il quitta cependant l’école à son jeune âge, et se retrouva
tout naturellement à travailler dans les champs avec son père.
Abdelaziz qui n’a jamais aimé ce travail, s’endormait souvent
ou s’amusait à écouter de la musique Amazigh à la radio.
Son histoire avec la musique chaabi a commencé avec son oncle
Bouchaib BenRahhal décédé, chanteur populaire et violoniste qui
fût le premier maître d’Abdelaziz, puisque dans ses débuts, il
s’en est beaucoup inspiré.
D’ailleurs, Abdelaziz se rappelle que quand il prît pour la
première fois le violon entre ses mains, il se mît à trembler et
malgré une peur inexpliquée et des sueurs froides, ce fût
immédiatement le coup de foudre.
Cet amour pour le violon l’a poussé, dès que l’occasion se
présentait (mariage, fiançailles, circoncision, moussem, … ) à
assister à tout spectacle donné par les troupes locales.
C’est ainsi qu’il décida de se consacrer à la musique et plus
particulièrement au violon, son instrument de prédilection.
En 1973, à l’âge de 12 ans, il monta à Casablanca avec un seul
objectif : travailler pour acheter un violon.
Et c’est comme çà que le premier violon fût acheté à 350 dhs.
Quelques mois plus tard, il retourna voir ses parents ; voyage qui a
coincidé avec le moussem de Sidi Ghaleb où il rencontra par hasard
une troupe de Settat qui avait besoin d’un violoniste.
Il accepta, et pendant 3 jours, le public et la troupe furent
séduits. Il gagna 135 dhs.
Après cet évènement, la troupe ne le lâcha plus. Il repartît
donc pour Casablanca, et travailla avec cette troupe pendant plus de
4 ans, jouant ainsi les rythmes de l’époque : Aita, Marsaoui,
Zaari, . . .
Au début des années 80, il écoutait et apprenait des grands de l’époque
:
-Salah Smaili
-Assahib Ben Al Maatti
-Moustapha Zouwak
-Salah El Meknassi
-M’barek Al Aouni
-Toulati Khallouk
avec une préférence pour M’barek Al Aouni et Salah Smaili, qui
avaient tous les deux marqué de leurs empreintes, la chanson
Chaabi.
C’est ainsi qu’après le décès de Salah Smaili, les membres de
sa troupe ont essayé plusieurs violonistes mais sans succès. Et
Comme ils avaient entendu parler du jeune Abelaziz, ils l’essayèrent.
Le résultat était satisfaisant, et c’est ainsi qu’il intégra
cette nouvelle troupe qui a tellement (re)fait parler d’elle qu’en
1982, une maison de disque leur proposa l’enregistrement de
quelques chansons de feu Salah Smaili : Le succès fût immense.
Et c’est en 1985, qu’Abdelaziz décida de créer sa propre
troupe, qui était composée à l’époque entre autres de :
-Mils Mustapha
-Al Houcine Ben Al Wafa
Il est à noter qu’en 1983, Abdelaziz enregistra une cassette qui
a connu beaucoup de succès ‘‘Al Mouima Essabra Dima’’ ; qui
a été repris par la suite par ; ni plus ni moins ; que Cheb
Khaled.
Ensuite, vinrent plusieurs cassettes et chansons dont la sulfureuse
‘‘Wa baeed Al Zinne’’.
Le grand succès arriva en 1986 et surtout en 1987 avec 2 cassettes
:
-Moulate Laayoune Lakbare, Zinette Attabssima, Ache Semmak Allah
-Moulay Ettahar
Désormais, il était connu sous le nom de Stati
Informations tirées du site : http://www.casafree.com/modules/people/view.article.php/c9/29
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