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Driss CHRAIBI إدريس
الشرايبي
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Sommaire:
Nos remerciement à , pour ces
informations
Biographie:
Driss
Chraïbiإدريس
الشرايبي
Driss Chraïbi, ou le J’didi comme il
a eu l’habitude d’appeler soi-même (Vers 1926-1929
comme l’a reconnu lui même - 1er avril 2007),
est un écrivain et romancier marocain
de langue française. Il est aussi
journaliste qui a fait des émissions radiophoniques pour France
Culture. Driss Chraïbi est un écrivain devenu célèbre avec son
premier roman le « Passé Simple » qui est une révolte
contre le père à travers l'autobiographie.
Driss Chraïbi aborde aussi d'autres thèmes dans ses
écrits, comme le colonialisme, le racisme, la condition de la
femme, la société de consommation, l’islam, Al Andalus ou le
Tiers-Monde...
Né à Mazagan(Alias El
Jadida) , il est élevé à Casablanca, Chraïbi vint
à Paris en 1945 pour étudier la chimie, après avoir achevé ses études il
s’est tourné vers la littérature et le journalisme. Il réalisé et animé des émissions
radiophonique pour « France Culture », et y a fréquente
des poètes, puis il a enseigné la littérature maghrébine à l'Université Laval à Québec et s’est
consacré à l'écriture.
Il s'est fait connaître par ses deux premiers romans,
Le
Passé simple (1954) et Les
Boucs (1955) d'une violence rare, et qui engendrèrent
une grande polémique au Maroc en lutte pour son indépendance.
Le Passé Simple est un roman- le
premier de Chraibi, écrit en 1952- décrit la révolte d'un jeune
homme de la grande bourgeoisie marocaine, d’origine citadine,
contre toutes les formes du pouvoir incarnées par son père, décrit
comme « le Seigneur ». Dans Les Boucs, Driss Chraïbi
critique le rapport de la France avec les immigrés qui y vivent
comme travailleurs exploités qu'il qualifie de « promus au
sacrifice ». C'est le premier livre qui évoque dans un langage
haché, cru, poignant, le sort fait par le pays des Lumières, la
France en l’occurrence, aux « Nord-Africains ».
Suivent deux romans épuisés aujourd'hui.
L'Âne, dans le contexte des indépendances africaines, Chraibi y prédit
avant tout le monde leur échec, les dictatures, et « ce socialisme
de flics ».
La Foule, également épuisé, est une
critique voilée du Général
Charles de Gaulle(1890-1970). Pour l’écrivain Le héros
est un imbécile qui arrive au pouvoir suprême car la foule
l'acclame dès qu'il ouvre la bouche, à son grand étonnement.
Une page se tourne avec la mort de son père, Haj
Fatmi Chraïbi, ancien commerçant à Mazagan(EL JADIDA), en 1957.
L'écrivain, en exil en France, dépasse la révolte contre son père
et établit un nouveau dialogue avec lui par-delà la tombe et l'océan.
Ce sera un autre roman intitulé Succession Ouverte.
C’est un deuxième Passé Simple donc, il y pose la
question qui le hantera jusqu'à ses derniers jours : "Cet
homme était mes tenants et mes aboutissants. Aurons-nous un jour un
autre avenir que notre passé ?". Question qu'il ne étendra
pas seulement à titre individuel, mais il la généralise à
l'ensemble du monde musulman.
La
Civilisation Ma Mère tente d'y apporter une réponse.
Le fils aide sa mère à se libérer du la domination patriarcale
pour qu’elle regagne souverainement sa propre voie. C'est la première
fois que la question de la femme est évoquée dans la littérature
marocaine. La Mère du Printemps et Naissance à l'Aube
Viennent ensuite. Driss Chraïbi y narre de façon
magistrale la chevauchée des cavaliers arabes venus apporter
l'Islam en Occident, l'intégration de l'Islam par les Berbères,
puis la construction de l'utopie en Andalousie.
Un monde où Arabes, Berbères,
Juifs vivent côte à côte à la recherche
d’un idéal commun.
Dix ans après, l'écrivain publia
l'Homme du Livre, qu'il décrit comme «
l'oeuvre de sa vie ». Le héros n'est autre que le Prophète de l’Islam Mohammed
pendant les trois jours qui ont précédé la Révélation. Ici le
roman côtoie la poésie, et la poésie côtoie le sacré. On voit
un homme seul face à lui-même, luttant pour accéder à la Vérité.
Le livre s'achève quand la Révélation commence.
C'est ensuite la série des Inspecteur Ali
qui avait débuté avec Une enquête au pays, Roman
publié au début des années 1980.
Enfin viennent ses Souvenir, ses Mémoires. Lu,
Vu, Entendu. Il y décrit son enfance au Maroc, le
colonialisme, le lycée français, la Deuxième Guerre Mondiale,
l'arrivée des Américains à Casablanca pour s'achever
sur son arrivée en France. Il en profite pour remettre les pendules
à l'heure concernant la relation avec son père. Dans le deuxième
volet des Mémoires, Le Monde à Côté, Chraibi
raconte sa vie d'écrivain et sa vie privée d'une façon apaisée
et nuancée.
Son dernier livre, L'Homme qui venait du Passé.
Il y tente une dernière fois de répondre à la question
fondamentale : « Aurons-nous un jour un autre avenir que notre passé
? ».
Driss Chraïbi a rendu l’âme à 80 ans, le dimanche
1er avril
2007 dans la Drôme où il résidait
depuis 1988. Il emporte avec lui le secret du livre qu'il était en
train d'écrire qui demeurera à jamais un mystère. Il repose désormais
à Casablanca, au Cimetière des martyrs, Maqbarate
ACh-Chouhada,
à côté de son père comme il le souhaitait.
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Oeuvres:
Les
Œuvres de Chraïbi :
- Le
Passé simple, Gallimard, 1954
·
les Boucs, Gallimard, 1955
·
l'Âne, 1956
·
De tous les horizons, 1958
·
la Foule, 1961
·
Succession ouverte, Gallimard, 1962
·
Un Ami viendra vous voir, 1967
·
la Civilisation ma mère !..., Gallimard,
1972
·
Mort au Canada, 1975
·
Une enquête au pays, Seuil, 1981
·
la Mère du printemps, seuil, 1982
·
Naissance à l'aube, 1986
·
l’Inspecteur Ali, Gallimard, 1991
·
l’Homme du livre, 1995
·
l'Inspecteur Ali à Trinity Collège, Denoël,
1995
·
l'Inspecteur Ali et la CIA, Denoël, 1996
·
Vu, Lu, et entendu, Denoël, 1998
·
le Monde à côté, Denoël, 2001
·
L'homme qui venait du passé, Denoël, 2004
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Divers
articles:
J'en profite de l'occasion pour
évoquer à un grand Monsieur qui a disparu il y a quelques mois. Il
s'agit de MONSIEUR driss Chraibi. j'ai vu une émission à la télé
sur lui il y a quelques jours. Driss Chraibi que j'ai beaucoup
apprécié son style d'écriture mais aussi le personnage fut l'un
des plus grands écrivains marocains en langue française,
probablement le plus grand. D'origine fassi ce grand homme est né
à Eljadida et a grandi dans cette ville. lors de cette émission il
est revenu sur son parcours et son histoire. C'était une belle
émission j'ai surtout relevé le moment quand il parlait de son
enfance . J'ai aimé la tendresse et l'hommage qu'il rendait à sa
ville natale mais surtout aux doukkalis, il finit sa phrase par : ce
sont de grands hommes. Il faut le saluer la ou il est saluer sa
mémoire et surtout ne pas l'oublier!! Si vous du temps pendant les
vacances je vous conseille de lire son livre le passé simple. Il en
a écrit d'autres
Signé EL AM
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